L’équation est souvent complexe : comment concilier un espace de cuisine limité avec l’exigence d’une cuisson parfaite ? Le mini-four Delonghi EO32752 se propose comme la solution, en promettant la polyvalence et la puissance d’un four traditionnel dans un format réduit. Nous avons mis ses capacités à l’épreuve pour déterminer s’il tient véritablement ses engagements.
Déballage et première prise en main du four De’Longhi
Dès la réception du colis, le mini-four EO32752 de De’Longhi impose une impression de sérieux. Son poids de 15,6 kilogrammes peut surprendre pour un appareil de cette catégorie, mais il est en réalité un gage de robustesse et de qualité des matériaux employés. Une fois sorti de son emballage, son design sobre et sa finition noire lui permettent de s’intégrer avec élégance dans la plupart des cuisines modernes. Les dimensions sont contenues, mais la capacité intérieure est optimisée pour offrir un volume utile de 32 litres, suffisant pour accueillir des plats familiaux ou une pizza d’un diamètre conséquent, allant jusqu’à 41 centimètres selon les spécifications. La façade est claire et fonctionnelle, avec trois molettes de sélection qui promettent une utilisation intuitive, loin des interfaces numériques parfois complexes. J’ai particulièrement apprécié la qualité perçue de la porte à double vitrage, un élément essentiel pour une bonne isolation thermique et des économies d’énergie. L’ensemble respire la fiabilité, une caractéristique que l’on attend d’une marque comme De’Longhi.
Exploration des fonctionnalités et de l’ergonomie
L’un des atouts majeurs de ce mini-four réside dans sa polyvalence, matérialisée par ses six programmes de cuisson. L’ergonomie des commandes est un point fort : pas de menus complexes, juste trois sélecteurs rotatifs précis. Le premier permet de choisir le mode de cuisson, le second de régler le thermostat jusqu’à 220 °C, et le troisième d’ajuster la minuterie jusqu’à 120 minutes. Cette dernière s’accompagne d’une fonction d’arrêt automatique et d’un signal sonore en fin de cuisson, des éléments de sécurité et de confort non négligeables au quotidien. J’ai trouvé la prise en main immédiate. Chaque programme est clairement identifié par une icône, rendant le choix du mode de cuisson adapté à chaque plat extrêmement simple. Pour y voir plus clair, voici un tableau récapitulatif des programmes et de leurs usages recommandés que j’ai pu tester.
| Programme de cuisson | Utilisation recommandée |
|---|---|
| Chaleur tournante (convection) | Cuisson homogène sur plusieurs niveaux, idéal pour les pâtisseries, les volailles et les gratins. |
| Cuisson traditionnelle | Parfait pour les rôtis, le pain ou les gâteaux qui nécessitent une cuisson plus douce et traditionnelle. |
| Gril | Pour dorer, gratiner ou griller rapidement des viandes fines, des poissons ou des toasts. |
| Décongélation | Décongèle les aliments en douceur sans les cuire, en utilisant une ventilation à basse température. |
| Maintien au chaud | Conserve les plats à température de service sans poursuivre la cuisson, très pratique lors d’un repas. |
| Cuisson délicate | Recommandé pour les plats au bain-marie ou les recettes nécessitant une chaleur douce et progressive. |
La puissance de 2200 watts est un autre indicateur de performance, suggérant une montée en température rapide et une excellente réactivité, des points que j’ai tenus à vérifier lors de mes essais pratiques.
Le test en conditions réelles : la performance au rendez-vous
Pour évaluer concrètement les capacités du EO32752, je l’ai soumis à une série de tests culinaires variés. Le premier défi fut la cuisson d’un poulet fermier d’environ 1,5 kg en utilisant le mode chaleur tournante. Le résultat a été à la hauteur de mes attentes : le préchauffage s’est avéré rapide, et après une heure de cuisson, la volaille présentait une peau dorée et croustillante de manière uniforme, tandis que la chair était restée particulièrement tendre et juteuse. La chaleur tournante a parfaitement joué son rôle en assurant une répartition homogène de la température dans toute la cavité. Ensuite, j’ai testé la fonction gril avec un gratin dauphinois. En quelques minutes seulement, le dessus du plat était parfaitement gratiné sans que l’intérieur ne soit desséché. La puissance du gril est bien maîtrisée. Pour le test de la cuisson traditionnelle, j’ai réalisé un simple quatre-quarts. Le gâteau a levé de façon régulière et la cuisson était parfaite à cœur, preuve d’une bonne gestion de la chaleur statique. Enfin, une pizza maison a permis de pousser le four à sa température maximale. La pâte était croustillante et la garniture bien cuite, se rapprochant des résultats d’un four encastrable classique. Sur l’ensemble de ces tests, j’ai noté une excellente constance dans les performances et une fidélité remarquable aux températures sélectionnées, un critère essentiel pour réussir ses plats.
Entretien, accessoires et bilan d’usage
Au-delà de ses performances de cuisson, un four se doit d’être pratique au quotidien. Le De’Longhi EO32752 est livré avec les accessoires indispensables : deux grilles chromées, une lèchefrite émaillée et une poignée pour extraire les plats chauds en toute sécurité. La cavité intérieure est dotée d’un revêtement antiadhésif qui facilite grandement le nettoyage. Après la cuisson du poulet, quelques projections de graisse étaient présentes, mais un simple coup d’éponge humide a suffi à les faire disparaître une fois le four refroidi. Le ramasse-miettes amovible est également un plus appréciable pour maintenir l’appareil propre sans effort. L’éclairage intérieur, qui s’active pendant la cuisson, permet de surveiller ses préparations sans avoir à ouvrir la porte, évitant ainsi les déperditions de chaleur. C’est un détail qui témoigne du soin apporté à la conception. Un point de vigilance concerne cependant la disponibilité des pièces détachées, sur laquelle le fabricant reste discret. C’est un facteur à considérer pour la durabilité à long terme de l’appareil. Au final, après plusieurs jours d’utilisation intensive, mon bilan est extrêmement positif. Ce mini-four De’Longhi n’est pas un simple appareil d’appoint, mais une véritable alternative compacte et performante à un four traditionnel. Sa polyvalence, sa facilité d’utilisation et la qualité de ses résultats de cuisson en font un investissement judicieux pour les petites cuisines, les étudiants ou en complément d’un équipement existant.

Bilan du test
Fiche technique
Note de la rédaction 15/20
Mon avis sur ce produit
Après plusieurs semaines d’utilisation, je considère ce mini-four De’Longhi comme une véritable alternative au four traditionnel, particulièrement pour les petites cuisines ou en tant que four d’appoint. Sa grande capacité de 32 litres est un atout majeur, permettant de préparer de vrais plats familiaux sans difficulté, ce qui est rare pour ce type d’appareil. La puissance de 2200W se traduit par une chauffe rapide et une cuisson remarquablement homogène, que ce soit pour un gratin, un poulet rôti ou des pâtisseries. Ses six programmes sont intuitifs et couvrent l’essentiel des besoins quotidiens. Son poids conséquent de plus de 15 kg lui assure une excellente stabilité, mais il faudra lui prévoir un emplacement définitif. Le seul véritable bémol, et il est de taille pour moi, est le manque total d’information sur la disponibilité des pièces détachées, ce qui jette un doute sur sa réparabilité à long terme. C’est néanmoins un appareil performant et fiable que je recommande pour sa polyvalence et ses excellents résultats de cuisson.
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